L’assouplissement des restrictions sanitaires dans la plupart des pays où se pratique le ski, tout d’abord pour les locaux et les nationaux, puis pour les étrangers, a permis une réouverture globale des activités dans les stations de ski après le Covid-19. De nombreuses stations de ski dans le monde ont commencé la saison avec une abondance de neige fraîche, comme à Palisades Tahoe, Californie, États-Unis, qui a enregistré le mois de décembre le plus enneigé de tous les temps avec 5,05 mètres (199 pouces) ainsi que dans la station de ski de Myoko Kogen au Japon avec une accumulation de 18 mètres (700 pouces) durant la saison, ce qui a même entraîné l’enfouissement complet de nombreux télésièges sous la neige. Beaucoup de stations connurent la saison la plus réussie jamais enregistrée, alors que d’autres durent dépendre de la neige artificielle depuis le début et pendant une partie de la saison.
La station de ski finlandaise de Levi a prévu de créer une piste enneigée permanente, nommée le “Glacier Levi “, en combinant la neige de culture, l’enneigement artificiel et en protégeant la piste de la chaleur estivale à l’aide d’une isolation hi-tec dans l’espoir de former une surface enneigée pour le ski tout au long de l’année. D’autres stations en Europe et ailleurs investissent massivement dans le développement de nouvelles pistes de haute altitude car certains pensent qu’il n’y a pas d’avenir pour le ski à des altitudes inférieures à 2 000 mètres en raison de la fonte des neiges sur les pentes peu élevées. Par exemple, plusieurs stations de basse altitude à travers l’Europe, comme Valloire en France, ont fermé 10 pistes de basse altitude. Il est vrai que ce cycle de changement climatique a produit moins de neige en basse altitude au début des dernières saisons, mais globalement les chutes de neige atteignent quand même encore les parties basses des stations de ski, dont celles de Valloire.
Depuis le 1er janvier, tous les skieurs et snowboardeurs en Italie doivent avoir une assurance responsabilité civile. Cette assurance couvre les plaintes pour blessures ou dommages envers une autre personne ou à ses biens ; « Le skieur qui utilise les pistes de ski alpin doit disposer d’une assurance en cours de validité couvrant sa responsabilité civile pour les dommages ou blessures causés aux tiers ». Une assurance responsabilité civile est donc devenue obligatoire pour tous les skieurs et snowboardeurs, à l’exception des skieurs de fond. D’autres nouveautés introduites par ce décret législatif concernent le casque obligatoire pour les jeunes jusqu’à 18 ans lors de la pratique du ski alpin, du snowboard, du télémark, de la luge et l’interdiction de skier sous l’emprise de l’alcool ou de la drogue. Des alcootests seront pratiqués sur les pistes et les premiers contrevenants se verront infliger une amende de 100 à 150 euros, puis de 250 euros à 1 000 euros pour la seconde infraction.
La vidéo de ski de l’année « The Ultimate Run », réalisée par Christop Thoresen, créée par Legs of Steel productions et coproduite par Red Bull, met en vedette le skieur Markus Eder qui enchaîne une combinaison de virages en poudreuse fraîche, de figures sur un snowpark, en hors-piste avec des acrobaties impressionnantes, des sauts de falaises, des virages puissants et de la glisse dans une course suprême : « Parfois, mon esprit devient un peu fou de ski et je me demande, et si… ? » Ces six années de ski de rêve, dont une partie dans la région du Cervin, condensées en dix minutes de pure plaisir et d’adrénaline, ont été nominées pour deux Sports Emmy Awards.
Une nouvelle course de descente FIS sur un glacier valaisan proche du légendaire Cervin, Suisse, sera introduite sur le circuit de la Coupe du monde en octobre 2022. Le tracé traverse la Suisse et l’Italie pendant des week-ends consécutifs de deux descentes chacun pour les hommes comme pour les femmes. Le parcours en haute altitude a été conçu par l’ancien skieur suisse de Coupe du monde et champion olympique de descente 2010, Didier Defago, qui fut également coureur d’essai de la FIS pour de nouveaux parcours conçus pour les Jeux d’hiver, notamment à Pékin. La FIS est confiante sur le fait que le tracé apportera des avancées environnementales dans un sport exposé aux changements climatiques et météorologiques.
Les Championnats du monde de para-sports de neige 2022 ont eu lieu du 8 au 23 janvier à Lillehammer, Norvège, et comprenaient le ski alpin, le para biathlon, le para cross-country et le para snowboard. Ces compétitions ont également servi d’épreuves de qualification pour les Jeux paralympiques d’hiver de 2022. Cette saison-là, le Canada remporta le tableau des médailles devant l’Allemagne et l’Autriche. La championne française de handiski Marie Bochet a signé sa 100e victoire en Coupe du monde de ski alpin au début de la saison 2021-2022, sur le super-G de Steinach am Brenner en Autriche, en remportant la première épreuve de Coupe du monde de ski alpin handisport, sa 100e victoire sur le circuit mondial.
En conséquence de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, la FIS a décidé le 1er mars 2022 d’exclure les athlètes de Russie et de Biélorussie des compétitions de la FIS, avec effet immédiat.
L’ouverture de la saison de Coupe du monde FIS 2021-2022 débuta le 23 octobre 2021 à Sölden, Autriche, par un slalom géant, témoin de la 70ème victoire en Coupe du monde de Mikaela Shiffrin, États-Unis avec la victoire le lendemain du Suisse Marco Odermatt lors de l’ouverture masculine ; les deux remportèrent le classement général de la saison. Ces ouvertures de saison constituaient les premières courses « normales » de Coupe du monde depuis l´apparition du Covid-19 début 2020 avant la fin de la saison de ski et son grand impact sur la suivante. Chaque équipe, qu’elle soit de ski, de snowboard ou de nordique, a dû tester quotidiennement ses athlètes. Par rapport à la saison 2021, où la plupart des stations étaient fermées, les spectateurs interdits et les hôtels utilisés uniquement par les équipes, cette saison était presque revenue à la normale, mais le classement a malgré tout été impacté car de nombreux coureurs ont été contraints de manquer des courses en raison d’un isolement imprévu. Au classement général masculin, Odermatt s’imposa devant les Norvégiens Alexsander Aamodt Kilde et Henrik Kristoffersen. Aamodt Kilde remporta le titre de descente devant le Suisse Beat Feuz et l’Italien Dominik Paris, et le titre de Super-G devant Odermatt et l’Autrichien Vincent Kriechmayr. Odermatt gagna également le titre de slalom géant devant Kristoffersen et l’Autrichien Manuel Feller, tandis que Kristoffersen remporta le classement de slalom devant Feller et le Norvégien Atle Lie McGraph. En slalom parallèle, les Autrichiens Christian Hirschbühl et Dominik Raschner terminèrent premier et deuxième devant McGraph. Le Britannique Dave Ryding, âgé de 35 ans, est devenu le premier skieur britannique à remporter une Coupe du monde. Chez les femmes, Shiffrin rafla le titre général devant la Slovaque Petra Vlhová et l’Italienne Federica Brignone. Shiffrin se classa deuxième en slalom, troisième en super-G et troisième en slalom géant. Vlhová gagna le Slalom, tandis que Brignone remporta le Super-G devant sa coéquipière Elena Curtoni. L’Italienne Vlhová gagna le slalom et l’Allemande Lena Dürr termina troisième ; la Slovène Andreja Slokar remporta le slalom parallèle devant les Norvégiennes Thea Louise Stjernesund et Kristin Lysdahl. L’Autriche gagna la Coupe des Nations.
Les XXIVèmes Jeux olympiques d’hiver se sont tenus du 4 au 20 février 2022 à Pékin, Chine. C’était la première fois que la même ville accueillait à la fois les Jeux olympiques d’été et d’hiver, bien que les compétitions de ski n’aient pas vraiment eu lieu dans la ville. Elle est également devenue la plus grande ville à avoir jamais accueilli les Jeux olympiques d’hiver. Les courses de ski alpin eurent lieu dans la station de Xiaohaituo à Yanqing au nord-ouest de Pékin, située à 90 kilomètres (56 miles) du centre-ville. Toutes les autres épreuves de ski se tinrent dans la station de Taizicheng à Chongli, Zhangjiakou, située à 220 kilomètres (140 miles) de Pékin et à 130 kilomètres (81 miles) de la station de Xiaohaituo. Des compétitions de snowboard Big Air eurent lieu dans une nouvelle station située dans le district de Shijingshan. Le problème pour certaines de ces régions, y compris Zhangjiakou et Yanqing, est qu’elles n’ont que de minimales chutes de neige annuelles et qu’elles dépendèrent entièrement de la neige artificielle stockée pour les Jeux. Les Jeux de 2022 sont les premiers Jeux olympiques d’hiver à se tenir sur de la neige 100% artificielle, produite par plus de 365 canons à neige utilisant 2 millions de mètres cubes d’eau. Un maximum de 22 athlètes par nation fut initialement autorisé à concourir avec un maximum de 11 hommes ou de 11 femmes par nation. Seuls quatre athlètes par nation furent autorisés à participer pour chaque épreuve, ce qui fait que de nombreuses nations de skieurs de très haut niveau n’ont finalement envoyé personne comme pour le combiné alpin masculin où on aurait dû compter au moins 70 ou 80 skieurs alors qu’avec ces règles, seuls 27 ont pris le départ et ont 17 ont terminé. Alors que le combiné nordique féminin avait été approuvé dès 2016 par la FIS, il n’a fait ses débuts olympiques qu’en 2022, y compris le Big Air masculin et féminin en freestyle, le snowboard cross en équipe mixte, les sauts en équipe mixte et le saut à ski en équipe mixte. Chez les hommes, le Suisse Beat Feuz remporta la descente devant le Français Johan Clarey et l’Autrichien Matthias Mayer. Mayer gagna le Super-G devant l’Américain Ryan Cochran-Siegle et Aamodt Kilde. Le Suisse Marco Odermatt remporta l’or en slalom géant, le Slovène Zan Kranjec l’argent et le Français Matthieu Faivre, le bronze. En slalom, le Français Clément Noël termina premier, l’Autrichien Johannes Strolz deuxième et le Norvégien Sebastian Foss-Solevaag troisième ; en combiné, Strolz remporta l’or, Aamodt Kilde l’argent et le Canadien James Crawford le bronze. Chez les femmes, la Suissesse Corinne Suter remporta la descente devant les Italiennes Sofia Goggia et Nadia Delago, et la Suissesse Lara Gut-Behrami gagna l’or en Super-G, l’Autrichienne Mirjam Puchner l’argent et la Suissesse Michelle Gisin le bronze. En slalom géant, la Suédoise Sara Hector prit la première place, l’Italienne Federica Brignone la deuxième et Gut-Behrami la troisième. Vlhová remporta le slalom devant l’Autrichienne Katharina Liensberger et la Suissesse Wendy Holdener, alors que dans le combiné alpin Gisin gagna devant Holdener et Brignone. Dans l’épreuve par équipes mixtes, l’Autriche s’imposa devant l’Allemagne et la Norvège. L’Américain Ryan Cochran-Siegle poursuivit la tradition familiale en remportant une médaille d’argent en Super-G lors de ses deuxièmes Jeux olympiques, cinquante ans après que sa mère, Barbara Ann, ait remporté l’or en slalom aux Jeux olympiques de 1972 à Sapporo. Une autre histoire de famille s’est passée en combiné alpin masculin où l’Autrichien Johannes Strolz remporta la médaille d’or, 34 ans après que son père Hubert Strolz ait également remporté la médaille d’or dans la même épreuve aux Jeux olympiques de 1988 à Calgary. Le Français Johan Clarey est lui devenu à 41 ans le médaillé olympique le plus âgé en ski alpin, remportant l’argent et ratant l’or de seulement 0,10 seconde.
En biathlon, la Norvège et la France dominèrent les épreuves masculines avec Johannes Thingnes Bø raflant le Sprint, le Mass start et le Relais par équipe, remportant le bronze en Individuel, tandis que le Français Quentin Fillon Maillet remportait l’Individuel et la Poursuite, terminant avec deux médailles d’argent en Sprint et en relais par équipe. Chez les femmes, la Norvégienne Marte Olsbu Røiseland remporta l’or en Sprint et en Poursuite et le bronze en individuel, tandis que sa coéquipière Tiril Eckhoff obtint l’argent en Mass start et le bronze en Poursuite. La Suédoise Elvira Öberg remporta le relais par équipe et deux médailles d’argent en Poursuite et en Sprint. L’Allemande Denise Herrmann remporta l’individuel et la Française Justine Braisaz-Bouchet, le Mass start. Dans l’épreuve mixte, la Norvège remporta l’or, la France l’argent et la Russie le bronze. En ski de fond, le Russe Alexander Bolshunov fut la star de ces jeux avec trois médailles d’or au 30 km, 50 km, le relais 4×10 km, une d’argent au 15 km et deux de bronze au Sprint libre et au Sprint par équipe classique. Le Norvégien Johannes Høsflot Klæbo remporta deux médailles d’or en sprint libre et en sprint classique par équipe, et le Finlandais Livo Niskanen remporta le 15 km, l’argent au sprint classique par équipe et le bronze au 30 km. Chez les dames, la Norvégienne Therese Johaug remporta l’or au 10 km, 15 km et 30 km, tandis que la Russe Natalya Nepryayeva rafla l’or au relais 4×5 km, l’argent au 15 km et le bronze au sprint classique par équipe. Jonna Sundling de Suède décrocha le sprint libre, l’argent au sprint classique par équipe et le bronze au relais 4×5 km.
En Freestyle, le Chinois Qi Guangpu remporta le saut acrobatique, le Norvégien Birk Ruud le Big Air, le Néo-Zélandais Nico Porteous le Halfpipe, l’Américain Alex Hall le Slopestyle, le Suédois Walter Wallberg les bosses et le Suisse Ryan Regez le ski cross. Chez les femmes, la Chinoise Xu Mengtao remporta le saut acrobatique, sa coéquipière Eileen Gu le Big Air et le Halfpipe, la Suissesse Mathilde Gremaud le Slopestyle, l’Australienne Jakara Anthony les bosses et la Suédoise Sandra Näslund le ski cross. Dans l’épreuve par équipes mixtes, les États-Unis ont remporté l’or, la Chine l’argent et le Canada le bronze.
En combiné nordique, le Norvégien Jørgen Graabak décrocha le grand tremplin individuel/10 km et le grand tremplin par équipe/4×5 km, et termina deuxième du tremplin normal individuel/10 km. L’Australien Vinzenz Geider gagna l’or au tremplin normal individuel / 10 km. En saut à ski, le Japonais Ryōyū Kobayashi remporta l’or au tremplin normal et l’argent au grand tremplin, le Norvégien Marius Lindvik réussit l’or au grand tremplin, tandis que l’Autrichien Manuel Fettner remporta l’argent au tremplin normal individuel et l’or au grand tremplin par équipe. L’Allemand Karl Geiger se contenta de deux médailles de bronze en grand tremplin individuel et par équipe en grand tremplin. Chez les femmes, la Slovène Urša Bogataj obtint l’or au tremplin normal individuel et au tremplin normal par équipe.
En snowboard, le Chinois Su Yiming remporta le Big air, le Japonais Ayumu Hirano le Halfpipe, le Canadien Max Parrot le Slopestyle, l’Autrichien Benjamin Karl le Slalom géant parallèle et son coéquipier Alessandro Hämmerle le Snowboard Cross. Chez les femmes, l’Autrichienne Anna Gasser domina le Big air, l’Américaine Chloe Kim le Halfpipe, la Néo-Zélandaise Zoi Sadowski-Synnott le Slopestyle, la Tchèque Esther Ledecká le Slalom Géant Parallèle et l’Américaine Lindsey Jacobellis le Snowboard Cross. Dans l’épreuve mixte, les États-Unis ont remporté l’or, l’Italie l’argent et le Canada le bronze.
Les XIII èmes Jeux paralympiques se sont déroulés du 4 au 13 mars à Pékin, Chine, Jeux auxquels ont participé 564 athlètes de 46 pays. Les faits saillants de ces Jeux paralympiques consistèrent en ces quatre médailles remportées par le skieur français Arthur Bauchet âgé de seulement 21 ans, dont trois médailles d’or et une de bronze. Viennent ensuite les frères et sœurs autrichiens Aigner : à seulement 16 ans, Johannes remporta l’or dans les épreuves pour malvoyants de descente et de slalom géant, ainsi que deux médailles d’argent et une de bronze respectivement en super combiné, slalom et super-G. Ses sœurs Veronika et Barbara ont toutes deux participé à une épreuve de slalom géant pour malvoyants, remportant respectivement l’or et le bronze avant que Veronika n’ajoute une deuxième médaille d’or au slalom, Barbara remportant l’argent dans la même épreuve. La skieuse de fond américaine Oksana Masters, qui participa également aux Jeux paralympiques d’été en aviron et en cyclisme, est devenue la paralympienne d’hiver américaine la plus décorée de tous les temps avec un total de 14 médailles. La canadienne Natalie Wilkie commença par remporter l’épreuve debout de technique classique de cross-country longue distance avant d’ajouter une autre médaille d’or en sprint technique libre debout, une d’argent en demi-fond technique libre debout et une de bronze en relais mixte pour porter le total de ses médailles paralympiques à sept.
Lors de la Coupe du monde de saut à ski, le Japonais Ryōyū Kobayashi remporta le classement général masculin devant l’Allemand Karl Geiger et le Norvégien Marius Lindvik. Kobayashi remporta également le tournoi des quatre collines. L’Autriche gagna la Coupe des Nations devant la Slovénie et l’Allemagne. Le vol à ski fut dominé par les Slovènes avec quatre dans le top cinq, avec Žiga Jelar en premier, Timi Zajc en deuxième et l’Autrichien Stefan Kraft en troisième. Chez les femmes, l’Autrichienne Marita Kramer remporta le classement général de la saison, devant les Slovènes Nika Križnar et Urša Bogataj. La Slovénie remporta la Coupe des nations féminines devant l’Autriche et le Japon.
En Coupe du monde de combiné nordique, le Norvégien Johannes Høsflot Klæbo remporta le classement général devant le Russe Alexander Bolshunov et le Finlandais Livo Niskanen. Niskanen remporta la distance et le classement bonus, tandis que le Français Richard Jouve domina le sprint. Chez les femmes, le classement général fut remporté par la Russe Natalya Nepryayev, devant l’Américaine Jessie Diggins et la Suédoise Ebba Andersson. La Norvégienne Therese Johaug remporta la Distance, la Suédoise Maja Dahlqvist le Sprint et la Finlandaise Kerttu Niskanen le Bonus Ranking. La Coupe des Nations fut largement dominée par la Norvège, devant la Suède et la Russie.
En biathlon, le français Quentin Fillon Maillet décrocha le classement général devant le Norvégien Sturla Holm Lægreid et le Suédois Sebastian Samuelsson. Fillon Maillet rafla également le Sprint et la Poursuite. Holm Lægreid remporta l’U25, ses compatriotes Tarjei Bø l’Individuel et Sivert Guttorm Bakken le Mass Start. La Norvège remporta le relais et la nation, laissant la France et l’Allemagne respectivement deuxième et troisième dans les deux épreuves. Chez les femmes, la Norvégienne Marte Olsbu Røiseland s’octroya le classement général devant la Suédoise Elvira Öberg et l’Autrichienne Lisa Theresa Hauser. Olsbu Røiseland gagna également le sprint et la poursuite, tandis qu’Öberg remporta l’U25 et la Tchèque Markéta Davidová l’individuel et la Française Justine Braisaz-Bouchet le départ groupé. Le relais était remporté par la Suède, laissant la Norvège et la France en deuxième et troisième position, et la Nation était menée par la Norvège, devant la Suède et la France. Suite à la guerre entre la Russie et l’Ukraine, l’IBU annonça que les biathlètes russes et biélorusses étaient désormais bannis des compétitions de l’IBU.
En ski acrobatique, la Suédoise Sandre Näslund remporta le ski cross, l’Australienne Jakara Anthony le général et les bosses en parallèle, la Française Perrine Laffont continua sa domination dans les bosses, la Chinoise Xu Mengtao gagna le saut acrobatique, sa compatriote Eileen Gu le Park et Pipe au général et le Halfpipe, l’Estonienne Kelly Sildaru le Slopestyle et la Française Tess Ledeux le Big Air. Chez les hommes, le Suisse Ryan Regez remporta le ski cross, le Canadien Mikaël Kingsbury domina toutes les catégories de bosses, le Russe Maxim Burov gagna le saut acrobatique, le Norvégien Birk Ruud le Park et Pipe, le Canadien Brendan Mackay le Halfpipe, le Suisse Andri Ragettli le Slopestyle et l’Autrichien Matěj Švancer le Big Air. Le classement général fut remporté par le Canada.
Le classement général parallèle de la Coupe du monde de snowboard a été remporté par le Sud-Coréen Lee Sang-Ho, l’Allemand Stefan Baumeister gagna le slalom géant parallèle, l’Autrichien Andreas Prommegger le slalom parallèle, l’Allemand Martin Nörl le snowboard cross, le Norvégien Mons Røisland le classement général libre, le Japonais Ayumu Hirano le halfpipe, le Néo-Zélandais Tiarn Collins le slopestyle et le Suisse Jonas Boesiger le big air. Chez les femmes, l’Allemande Ramona Theresia Hofmeister remporta les titres du combiné parallèle et du slalom géant parallèle, la Suissesse Julie Zogg gagna le slalom parallèle, la Britannique Charlotte Bankes le snowboard cross, la Japonaise Kokomo Murase le combiné libre et le slopestyle, et l’Autrichienne Anna Gasser le Big air. L’Autriche gagna la Coupe des Nations au classement général.
Le classement général de la saison de la Coupe du monde de télémark fut à nouveau dominé par le Suisse Bastien Dayer, qui balaya les trois disciplines, devant les Français Elie Nabot et Thei Sillon. Chez les femmes, la Suissesse Martina Wyss assura sa victoire en dominant également les trois disciplines devant la Britannique Jasmin Taylor et la Française Argeline Tan Bouquet.
WintaStar Shanghai en Chine, la plus grande station au monde de ski couverte intégrée ou dôme de ski, avec la plus longue piste intérieure de ski au monde, doit être achevée à Shanghai d’ici la fin de 2022. Le projet spectaculaire a été dévoilé pour la première fois sous le nom de Winterland Shanghai en 2015 avec un coût estimé de 2 000 000 000 USD (1 857 000 000 euros). Le parc intérieur de ski et de neige de Wintastar comprendra une ensemble de trois pistes de ski de pentes variables, y compris une pente de norme olympique pour l’entraînement ainsi que plus de 25 attractions de neige pour les non-skieurs. Le ski en salle Bute n’était pas nouveau à Shanghai puisque le premier dôme de ski, le LongZhu Hokkaido Shanghai Dashung Indoor Snow fut ouvert en 2002. À l’heure actuelle, les trois plus grands dômes de ski couverts au monde sont tous en Chine, exploités par le groupe Sunac et ont tous ouverts au cours des cinq dernières années. Un autre complexe, le Meydan One à Dubaï, comprendra un ski dôme intérieur d’un kilomètre (3280 pieds) de long et d’autres à l’avenir seront probablement conçus pour être encore plus grands.
Cette année plus que jamais, le ski offre toujours et encore la liberté aux Iraniens en cette période difficile de l’autocratie des mollahs. Sur les pentes enneigées des montagnes d’Alborz près de Téhéran, les privilégiés de la capitale viennent goûter au plaisir de skier, échapper à la pandémie de Covid avec ses nombreuses restrictions, chercher l’air pur, oublier leurs manques de liberté et leurs privations nationales et peuvent alors se socialiser et faire la fête. D’une certaine manière, les gardiens de la révolution semblent avoir “toléré” le ski depuis la révolution de 1979 comme si c’était un mal nécessaire, mais seuls les plus riches peuvent se permettre d’accéder aux pistes et de skier car les prix sont trop élevés. C’est le Shah d’Iran, un passionné de ski, qui avait promu la station de ski iranienne et avait ouvert la station de Shemshak en 1958 qui a miraculeusement survécu comme d’autres stations telles que Dizin, Dardand Sar, Shemshak, Tochal et Sahand pour n’en nommer que quelques-unes, offrant de très bonnes conditions et de la neige légère comme dans l’Utah, États-Unis, en raison du climat plus sec. Une fois que le changement de régime aura lieu et que la liberté sera rétablie, l’environnement et le ski revivront, et l’Iran a tout pour devenir une destination de ski et de sports d’hiver attrayante.
La fonte du permafrost, neige et glace gelées depuis longtemps, en Scandinavie, en Russie, en Asie du Nord, dans les Alpes et ailleurs dans le monde, a déjà mis au jour de nombreux artefacts anciens, allant des skis aux bâtons, des outils de chasse et des jambières en peau aux raquettes, des sculptures aux traîneaux et bien d’autres objets. Les changements climatiques et le réchauffement global permettront aux archéologues et aux chercheurs, sans doute à l’aide d’appareils de haute technologie, de faire probablement d’autres découvertes dans un proche avenir et de confirmer ainsi que le ski date de bien plus de 13 000 ans, peut-être jusqu’à 20 000 ans comme certains le suggèrent.
Et l’histoire continue…